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Message: Les deux puits qui ont été forés par Talisman Energy à Fortierville et dans le s

Publié le 14 septembre 2010 à 08h04 | Mis à jour le 14 septembre 2010 à 08h05

Des travaux de fracturation à venir

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Vincent Perron, coordonnateur et porte-parole de Talisman Energy, au puits de Fortierville où des travaux de fracturation vont être réalisés cet automne.

Photo: Marcel Aubry

Marcel Aubry
Le Nouvelliste

(Bécancour) Les deux puits qui ont été forés par Talisman Energy à Fortierville et dans le secteur Sainte-Gertrude de la Ville de Bécancour, plus tôt cette année, vont faire l'objet de travaux de fracturation hydraulique un peu plus tard cet automne.

Talisman a procédé à des travaux de forage à ces deux endroits entre le début du mois de mai et la mi-août 2010, d'abord à Fortierville, puis ensuite à Sainte-Gertrude. Ces deux puits sont actuellement en attente d'être fracturés.

«On doit réaliser les travaux de fracturation hydraulique dans ces deux puits-là pour ensuite pouvoir évaluer leur capacité de production», a indiqué Vincent Perron, coordonnateur et porte-parole de la compagnie albertaine au Québec.

Le début de ces travaux est prévu vers la mi-octobre si tout va bien», a précisé M. Perron, en soulignant que normalement, ça devrait être Fortierville en premier et Sainte-Gertrude en deuxième.

Normalement, selon lui, l'opération de fracturation d'un puits en tant que telle, ça dépasse rarement deux semaines. Il ajoute que ce processus requiert habituellement la présence de 25 à 30 employés sur les lieux.

Fin 2009 début 2010, Talisman avait aussi mené des travaux de forage à Gentilly avant de déménager sa foreuse à Leclercville, une municipalité voisine du territoire de la MRC de Bécancour, à la fin de janvier. Les travaux de forage y ont été achevés vers la mi-mars.

Des travaux de fracturation hydraulique ont été réalisés à ces deux puits depuis le printemps et Talisman est à procéder à l'évaluation du potentiel gazier de ces deux puits.

Le travail des deux équipes sur place consiste donc à tester ces deux puits, à analyser le gaz et en déterminer les débits.

Ce travail, qui dure normalement entre 30 et 90 jours, requiert la présence de 5 à 10 employés sur chacun des deux sites.

Des incinérateurs au lieu des torchères

Pour tester la capacité de production des puits, M. Perron signale que dans le passé, l'industrie utilisait des torchères qui produisaient des flammes assez hautes dans le ciel.

Les gens pouvaient donc apercevoir ces flammes d'assez loin. Les choses ont toutefois changé et ce sont des incinérateurs qui brûlent maintenant le gaz naturel.

«Il n'y a donc plus aucune lumière, aucune flamme à l'air libre et l'efficacité de combustion du gaz est à 99,9 %», fait valoir le porte-parole de Talisman.

Durant la période de test, la qualité du gaz est analysée de même que la présence du H2S (sulfure d'hydrogène, un gaz toxique), dans le gaz naturel. Or M. Perron est catégorique. ll affirme qu'il n'y a pas de H2S.

«C'est quelque chose qu'on évalue constamment et, au Québec, c'est l'avantage de notre gaz naturel, dit-il. Il est très, très propre. Il est pur en méthane à près de 98 %. Je dirais qu'on est chanceux d'avoir un gaz aussi propre que ça puisqu'il n'y a pratiquement pas de prétraitement à faire avant de pouvoir le commercialiser.»

Talisman n'envisage pas de faire d'autres forages dans la région d'ici la fin de l'année.

«On veut d'abord procéder à l'évaluation de tous nos puits pour ensuite être en mesure de prendre des décisions à savoir où on va concentrer nos prochains travaux de forage», explique-t-il, en soulignant que les décisions vont être prises à cet égard probablement en 2011, soit lorsque la compagnie aura une meilleure idée du potentiel gazier de ses puits.

Selon M. Perron, Talisman a investi plus de 80 millions $ depuis que la compagnie est arrivée au Québec, en 2005. Il précise qu'une portion de 20 % de cette somme, soit environ 16 millions $, a été versée à des entreprises du milieu.

«C'est une politique stricte chez nous. On veut maximiser les retombées économiques dans les municipalités où on mène nos activités», conclut-il.

À l'Auberge Godefroy ce soir

Les gens qui veulent en savoir plus sur les façons de faire de l'industrie pourront assister, à compter de 19 h, ce soir, à l'Auberge Godefroy de Bécancour, à une assemblée d'information qui se déroulera sous la responsabilité de l'Association pétrolière et gazière du Québec (APGQ) présidée par André Caillé.

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